Hello la compagnie.
J'ai pas vu grand chose concernant cette marque rosbeef sur le site, alors pourquoi pas faire un petit récap sur ce que j'ai trouvé. Je trouve ce moulin tout simplement génial !!
Historique DMW (Dawson Motor Works) of WolverhamptonDMW produit des motos de 1950 à 1967.
1942 L'entreprise est fondée par William Leslie 'Smokey' Dawson, qui dirige une petite entreprise de motos et commence à fabriquer des systèmes de suspension arrière en 1942.
Leslie Dawson a apporté un certain nombre de contributions importantes à la conception de motocyclettes. Certaines de ses inventions ont fait l'objet de brevets:
1) La suspension à bras oscillant, brevet britannique 519-291 - 14 octobre 1939. À ce jour, elle est toujours montée à l'arrière de toutes les motos.
2) Fourches télématiques, brevet britannique 572-548 - 6 mai 1943.
3) Freins à doubles disques, brevet britannique 587-838 - 20 janvier 1945. Ce concept élimine les forces de torsion dangereuses, exercées par les freins à simple disque, traditionnellement installés sur les motos.
Avant la Seconde Guerre mondiale, l'entreprise avait été brièvement liée au nom de Calthorpe, car elle était déjà active dans le secteur de la moto.
1950 La production commence lorsque l'entreprise Valley Road Works est situé à Sedgley, Worcestershire. Tout au long de leures années de production, ils ont utilisé principalement des moteurs Villiers. L'entrée de gamme proposait un 99 cm3 1F, un 122 cm3 10D ou encore un 197 cm3 6E et tous avaient des fourches télescopiques MP (Metals Profiles), également produites par la société. La suspension arrière à piston était une option sur les deux plus grands modèles.
1951 Deux modèles De Luxe viennent compléter la gamme. Ceux-ci avaient des cadres de section carrée. Après cette année, le modèle 99 cm3 a été abandonné.
1952 Un modèle de compétition de 197 cm3 est ajouté et à partir de là, des tubes ronds et carrés sont utilisés pour les cadres. Plus tard, la tôle d'acier a également été utilisée.
1953 Le marché est surpris par l'introduction des unités 125 cm3 et 170 cm3 OHV (soupapes en tête) d'AMC. Il s'agissait de moteurs français provenant des "Ateliers Mécanique du Centre" et non de la société britannique Villiers basée à Plumstead. Puis ont suivi deux autres modèles - une version 249 cm3 OHC (arbre à cames en tête) et un modèle de course 125 cm3 DOHC (double arbre à cames en tête) connu sous le nom de Hornet. Cette collaboration française n'a pas duré longtemps et DMW produisait bientôt une gamme de 2 temps qui comprenait non seulement des machines routières, mais aussi des scramblers et des trials. Le moteur 147 cm3 29C Leda et le moteur 224 cm3 1H Cortina ont également été ajoutés. Les modèles de compétition étaient construit à cet effet et ressemblaient alors moins à des motos routières.
1957 Le scooter Bambi à moteur 99 cm3 4F fait son apparition, avec son châssis monocoque qui faisait aussi carrosserie. Le modèle routier Dolomite de 249 cm3 à moteur 2T est également arrivé.
1958 Le moteur bicylindre de 246 cm3, utilisé dans la Dolomite, est monté sur un scrambler.
1959 Un plus gros moteur 249 cm3 32A est utilisé pour le trial et le moteur 33A pour les scrambler. Une version 324 cm3 3T de la Dolomite a également été ajoutée.
1960 Le scooter Bambi est abandonné.
1961 Le nouveau moteur Deemster 249 cm3 2T est lancé. Il a combiné le scooter avec la moto; protection contre les intempéries avec une bonne manipulation. Le reste de la gamme est maintenue.
1962 Après de nombreuses améliorations de la gamme, la rationalisation a eu lieu lorsque DMW a racheté Ambassador.
1963 Un nouveau modèle de compétition est lancé. La Hornet avec un moteur Starmaker (Villiers) de 247 cm3. Plus tard, l'entreprise a construit un bicylindre de 500 cm3 utilisant deux de ces moteurs côte à côte, mais était strictement réservé à DMW.
1966 La gamme se rétrécit et la Deemster est construite à l'aide d'un moteur Velocette bicylindres 2 temps à plat de 247 cm3 , ainsi que du 2T habituel.
1967 Seuls les modèles Hornet racer et Highland Trials, utilisant un cadre Cotton (Cotton Motorcycles) et un moteur 37A, sont produits. Bien qu'ils aient continué à fabriquer des pièces et occasionnellement des machines de trial, la société a effectivement cessé ses activités.
Remarque: Vers 1971, ils ont racheté les moules de Villiers pour produire des pièces de rechange pour leurs moteurs, et ont donc cessé de produire leurs motos et scooters, pendant une courte période à la fin des années 1970, la société a produit des moteurs Villiers 246 cm3. Ceux-ci ont été fournis aux usines Cotton and Dot, mais ceci aura été de courte durée.
Source:
Graces Guide

Visite au National Motorcycle Museum (oui, il ont ça les Rosbeefs, et c'est "National" EDIT perso: Ce musé est privé et pas National!)On y trouvant le seul exemplaire connu d'une machine anglaise équipée d'un moteur français ! Cette D.M.W. 1954 (Dawson Motor Works) est le fruit d'une brouille avec Villiers, le constructeur de moteurs deux-temps qui a approvisionné durant des décennies toutes les marques britanniques en quart-de-litre. Jusqu'au jour où Villiers décida de ne plus fournir les trop petites marques, parmi lesquels D.M.W. Piqué au vif (en VO : stung) la direction de D.M.W. envoya un émissaire sur le Continent d'où il revint au début des années 50 avec, dans ses bagages, un amour de petit bloc-moteur 125 cm3 Français signé A.M.C. Il y avait là de quoi faire un joli pied de nez aux arrogants propriétaires de Villiers, le consortium du même nom... A.M.C. étant les initiales qui cachent l'Associated Motor Cycles, réunion de Matchless et AJS. Mais cet A.M.C. français n'était pas un moteur ordinaire avec sa grosse culasse chapeautée qui contenait une distribution à 2 soupapes avec chacune leur arbre à cames commandé par un arbre vertical puis un train de pignons. Le classique volant magnétique de la série était remplacé par une dynamo en bout de vilebrequin rechargeant une bobine, l'arbre d'admission entraînant le rupteur. Installé dans une partie-cycle en tubes carrés et muni d'une fourche avant de type Earles, la "Hornet" (Frelon) de D.M.W. connut des débuts difficiles, tout comme ses cousines françaises. De plus, elle coûtait à peine moins chère qu'une 350 AJS 7R. Elle disparut d'autant plus rapidement que Villiers consentit à fournir de nouveau ses moteurs à la "petite marque". Les temps étaient devenus durs pour l'industrie motocycliste britannique (et européenne). On connaît la suite de l'histoire.



L'un des A.M.C. double-arbre du Bol d'or 1953. Une demi-douzaine de ces moteurs étaient engagés par des marques diverses, mais une livraison tardive les empêcha de donner un aperçu de leurs possibilités. En plus d'un couvre-culasse démesuré, ce 175 présentait une originale tourelle ailettée pour le refroidissement du retour d'huile. Ironie de l'histoire, la meilleure performance des A.M.C. dans cette course fut l'œuvre de Pahin sur une Automoto 175 à moteur "simplement" culbuté (2ème derrière Tano et son 175 Ydral).Propos recueilli ici et ici